Combien faut-il pour vivre décemment chaque mois ? À cette question, les Français interrogés par la Drees évaluent la somme minimale à 1 760 euros. Un montant bien plus élevé que le seuil de pauvreté qui s'établit à 1 026 euros pour une personne seule. Entre la perception et la réalité, il y a un écart de 71%. Fin 2016, il y avait 8,8 millions de personnes en situation de pauvreté, parmi lesquels 3 millions d'enfants — des personnes qui doivent donc se débrouiller pour boucler les fins de mois avec moins de 1 026 euros par mois.
La solidarité nationale est pourtant au rendez-vous. En 2017, les pouvoirs publics ont distribué 81 milliards d'euros de prestations sociales non-contributives (c'est à dire non soumises au versement de cotisations sociales au préalable) à 4,22 millions de personnes en difficulté. Des prestations qui permettent de réduire le taux de pauvreté de 8,2 points, selon la Drees. Malgré tout, ce taux a augmenté de 13,3% à 14% de la population en France, entre 2006 et 2016. Une tendance qui se retrouve partout en Europe.
Les prestations sociales non-contributives représentent 42% du revenu total des ménages pauvres : c'est environ 345 euros par mois, dont 14% de minima sociaux, autant d'aides au logement et 11% de prestations familiales. La Drees relève également que 18% des personnes interrogées se « sentaient pauvres » fin 2018, alors que le mouvement des « gilets jaunes » battait son plein. Les années précédentes, ce sentiment était partagé par 13% des Français. ×
La solidarité nationale est pourtant au rendez-vous. En 2017, les pouvoirs publics ont distribué 81 milliards d'euros de prestations sociales non-contributives (c'est à dire non soumises au versement de cotisations sociales au préalable) à 4,22 millions de personnes en difficulté. Des prestations qui permettent de réduire le taux de pauvreté de 8,2 points, selon la Drees. Malgré tout, ce taux a augmenté de 13,3% à 14% de la population en France, entre 2006 et 2016. Une tendance qui se retrouve partout en Europe.
Les prestations sociales non-contributives représentent 42% du revenu total des ménages pauvres : c'est environ 345 euros par mois, dont 14% de minima sociaux, autant d'aides au logement et 11% de prestations familiales. La Drees relève également que 18% des personnes interrogées se « sentaient pauvres » fin 2018, alors que le mouvement des « gilets jaunes » battait son plein. Les années précédentes, ce sentiment était partagé par 13% des Français.